Les chroniques de Mademoiselle Chloé ♥
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Une paire de Jimmy Choo, une goutte de Guerlain dans les cheveux, un peu de noir sur les yeux, un soupçon d'insolence, un vernis rouge pour le côté trash, une marlboro entre les lèvres, un brin hautaine et capricieuse, la vie relatée sur le net entre intrigues amoureuses et chroniques d'une jeune adolescente.
Vous allez m'adorer, ne dites pas le contraire.
<3
#08 - Adorable petite garce que je suis.
Jeudi 27 novembre 2008 à 15:21
Journée rien. Grand rien. J'ai passé ma matinée à faire les boutiques et à chercher un taxi. J'ai attendu, attendu. Il faisait un froid de canard. Quelle idée aussi de mettre mon petit blouson en cuir. J'avais envie de vite rentrer et de ne voir personne, alors après 2h d'attente sur le trottoir, j'ai enfin pu me faire couler un bain et j'ai finis la journée en peignoir Hello Kitty à fumer une clope, puis deux, puis trois. & sans trop savoir pourquoi, je me suis mise à penser aux passions immatures, aux amours indigestes que j'avais eu et qui m'ont écoeurée trop souvent. J'ai pensé à ces amours qui durent et qui rendent les amants moins beaux car leurs caresses à l'usure, ont raison de nos peaux.
#20 - I'ts time of white Christmas and presents under the three.
Mercredi 24 décembre 2008 à 14:18
Aujourd'hui c'est Noël. J'adore cette fête, surtout pour l'ambiance qu'elle procure. Les lumières qui scintillent sur le grand sapin au salon, les guirlandes qui se faufilent sur les rampes d'escaliers. La grande table de la salle qui a revêtit pour l'occasion l'argenterie et des dizaines de petites bougies dorées. L'avalanche de cadeaux qui jonche le pied du sapin : les sacs roses, argentés, verts des grands magasins ou les petits paquets noirs entourés de rubans rouges qui contiennent bien entendu les plus grosses surprises. Et cette musique, la musique qui retentit dans toute la maison. J'aime également l'effervescence qui s'installe dans les cuisines où sont préparés les délicieux mets tels que la dinde, les canapés de foie gras et les plateaux de fruits de mer. Je crois que j'aime ma cuisinière particulièrement à Noël, vous n'avez pas idée de l'effet que peuvent me procurer ses petits plats sur moi. J'ai hâte. Hâte que les invités arrivent les bras chargés de cadeaux et que voit alors se jouer la danse des plateaux en argents chargés de petits fours et de coupes de champagne en cristal. Pour le moment je m'en vais me reposer et puis faire mon habituel lait de poule et mes traditionnels petits gâteaux de Noël avant l'heure fatidique des essayages de robes. Peut être aurais-je aussi le temps de regarder quelques films cultes. Zou, il est déjà tard car les bouquets de fleurs arrivent par dizaines. Cette année je sais pas vous, mais moi j'ai le sentiment que je serais à nouveau gâtée. Espérons que le père Noël ait bien reçu ma petite web-liste (yn). Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter un merveilleux réveillon. Que tous nos voeux se réalisent et que la neige pointe le bout de son nez dans la nuit. N'abusez pas trop du champagne et n'oubliez pas d'envoyer vos voeux, certaines réponses en retour peuvent parfois réellement vous surprendre.. Bye-Bye.
Mercredi 4 mars 2009 à 16:26
Voilà longtemps que je n'avais pas déposé mes mots ici. Il faut dire qu'avec ma décision de l'oublier, je me suis quelque peu interdite d'écrire le moindre mot sur lui que se soit sur ce journal mais aussi partout ailleurs. Puis les traditionnelles vacances de ski à Courchevel qui s'en sont suivis en sont pour quelque chose aussi. Comme d'ordinaire, elles furent enneigées et grandioses. C'est le retour à la capitale qui le fut en revanche beaucoup moins. Il s'est bien évidemment passé des tas de trucs que je vais m'empresser de vous raconter. J'espère que vos vacances étaient aussi fantastiques que les miennes, mais sincèrement j'en doute. Vous me direz tout est possible !
#40 - Elle est passionnée et passionnante.
Vendredi 19 juin 2009 à 20:25
Je me suis faite invisible, inexistante, transparente.
J'ai fais le calcul. Trois mois et douze jours que je n'avais pas écris ne serait-ce qu'un mot ici. Plusieurs raisons à cela qui pourrait se résumer en une seule expression : le tourbillon de la vie. Je crois qu'on ne se rends pas compte du nombre incalculable de choses qui peuvent se passer en si peu de temps. Quand on y pense, c'est plutôt court en fin de compte, trois mois et douze jours. Et pourtant, en trois mois et douze jours, j'ai mis un terme à ma relation amoureuse de deux ans. C'était d'un commun accord, même si j'étais plus d'accord que lui. Nous avons batîs le constat désolant d'une distance qui c'était insinuesement installée entre nous. J'ai réalisé alors qu'aimer ne suffisait malheureusement pas. On avait atteint le point de non-retour et mieux vallait couper que se déchirer. Je suis partie d'un côtè, lui d'un autre. En trois moi et douze jours, j'ai réussi à trouver la force. Pas celle d'avouer à V (renommé le garçon de mes années lycée) mes sentiments et mes faux semblants existants depuis trois années consécutives, non, la force, mais celle d'arrêter ce jeux dangereux, pervers, malscin et destructeur. Le lycée s'est terminé avec un soupçon d'amertume et de nostalgie. Je n'ai plus croisé son regard et il n'a rien su de ce que j'épprouvais. J'emporte avec moi quelques regrets, mais c'est ainsi. J'ai laissé sans réponses ses textos pour chercher à me dire au revoir. J'ai juste avoué que j'avais quelqu'un d'autre, que c'était du sérieux et ça s'est fini. Adieu V, fais d'une autre conne ta victime, ton plus beau regret. Je ne t'ai pas mentis, j'ai rencontré quelqu'un, quelqu'un de bien et c'est le bonheur. Le vrai, celui tant recherché. Le lycée s'est terminé, les examens s'additionnent et je me dois d'obtenir ce fameux diplôme. Je me dois de l'obtenir en effet, car je suis acceptée à l'université de langues étrangères appliquées. J'ai décidé de changer de ville également, de recommencer à zéro, de reprendre une nouvelle vie ailleurs, en laissant derrière moi, dix-sept ans de ma vie. Dans quelques mois j'en aurai dix-huit. Il ne manque plus que les résultats à présent, et un appartement Place des Ambassades. Une dernière conclusion: je veux et vais réussir, c'est dans ma nature.