Les chroniques de Mademoiselle Chloé ♥

#44 - I'm losing control, again.

Lundi 13 juillet 2009 à 0:15

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N'avez-vous jamais eu la sensation que parfois la vie va trop vite ? C'est les vacances et pourtant j'ai l'impression de vivre dans un film en mode accéléré. Les nuits de déchéance s'additionnent à vive allure. Champagne -robes noires -vodka cerise - dire bonjour à des gens que l'on connait mais que l'on ne peut pas voir - dancing - photos de soirées où l'on est déchiré - rentrer à l'aube, dans une caisse à 110 km/h cheveux au vent, musique à fond - réveil la gueule de bois - 3 dolipranes et c'est reparti. Et le lendemain c'est pire que la veille.  Au début, nous prenons comme prétexte les résultats qu'il faut fêter. Les gens nous félicitent, se disent heureux pour nous et nous affirment combien nous devons nous réjouir de ce qu'il nous arrive.  Mais au fond, ils ne savent pas eux que c'est le déséquilibre total, l'angoisse extrême, le gros bordel. On lève nos coupes à  la réussite actuelle et future. Foutaise. Tout ceci n'est qu'un leurre. Nous buvons secrètement pour oublier. Oublier qu'on a peur. Peur de la vie, de l'amour, du saut dans le vide. Paradoxalement nous grandissons trop vite, devons réaliser nos propres choix dans l'inconnu sans parachutes à portés de mains. Nous rêvons de liberté, d'indépendance sans en connaître les conséquences sur le long terme. Inéluctablement nous savons que nous n'avons pas le droit à l'erreur, pas le droit de mal atterrir. La vie ne fait pas de cadeaux. Dans quelques jours j'aurais les clefs d'un appartement trop grand pour moi, loin d'ici. En attendant c'est le sourire aux lèvres qu'on fait comme si tout était parfait, on fait mine de savourer tant bien que mal cette succession d'évènements à laquelle nous n'étions pas totalement préparés. En y réfléchissant bien, je dis "nous", mais je devais peut-être dire "je".

#49 - L'âge de raison.

Jeudi 6 août 2009 à 0:00

Happy birthday time.

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Aujourd'hui, je souffle mes dix-huit bougies.
Champagne !
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Hello les friends. Je sais ça fait un baille. Je ne vous ai pas quittés, non. J'ai seulement pris le large un temps. Un certain temps effectivement puisque cela fait presque six mois que je n'ai pas déposé mes escarpins ici. Motif à cette absence ? L'amour. Avec le grand A. Celui qui vous rends mielleux, niaiseux, fleur bleue, inactif, improductif, égoïste, aveugle et sourd. J'ai eu l'occasion de vérifier que Lolita Pille avait bien raison dans sa description quasi véridique des sentiments. Six mois de bonheur. Partagé. Six mois où je m'en contrefoutais de l'existence des autres. Six mois où le besoin d'écrire qui m'était apparu très tôt m'avait alors abandonné. Vivre d'Evian et de Malboro Light et croire que ça suffit. Ca ne suffisait pas. Six moi où j'ai même pensé être guéris de lui, de notre pseudo histoire et de ma mélancolie. Etait-ce seulement un leurre, un doux moment de repis qui m'attendait avant que le jeu ne reprenne ? Je ne sais pas. Je m'explique. Beaucoup d'histoires se sont offertes à moi dans ma vie, en revanche des histoires d'amour, très peu. Deux pour être exacte. Une que j'ai vécu pendant deux ans et celle que je vis actuellement. Entre les deux, une autre histoire, celle-ci inclassable, inssaisissable, celle là, je l'assimile à un jeu. Prenez deux joueurs. Une stupide girl de préfèrence et un bad boy. Le but ? Se chercher sans le montrer. S'aimer sans se l'avouer. Les gains ? La perte. Uniquement la perte, MA perte. Ou comment un jeu malsin vous détruit le coeur et y laisse des cicatrices à tout jamais. Si je vous raconte tout cela, c'est car le joueur a réapparu comme un ancien démon venu terminer sa mission. Mon coeur sur un pic en argent. Qu'il essaye, il n'est pas prêt de m'avoir, pas cette fois. La suite des hostilités c'est à suivre. Voilà. Sinon ? En six mois, j'ai eu ce fameux baccalauréat, simple feuille pour qui les gens tueraient, enfin ça c'est avant de se rendre compte quand dans la vraie vie, la vie réelle, ce n'est qu'une ligne écrite taille 8 sur un CV.  Et puis, j'ai déménagé. Nouvelle ville. Un grand appartement Place des Ambassades, il ne manque que les moulures au plafond. Mais ces 70 m2 sont déjà trop grands pour moi, je n'utilise que ma chambre et la salle de bain. Le salon et la cuisine ne servent qu'à recevoir. Les études ? J'ai arrêté les miennes, en attendant de trouver autre chose. Erreur de parcours dirons-nous. En ce moment je travaille. Oh joie du sordide marché du travail. Plus une occupation qu'un gagne pain, car en ce qui ce concerne, toujours aucun soucis. Comme vous le voyez, je n'ai pas changé, ou presque.. Et des choses à dire, j'en ai des tonnes, que je vais m'empresser de vous raconter.

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