Il est tôt. Le jour se lève et Paris s'éveille. La nuit fut courte et la matinée qui commence est semblable aux deux précèdentes. Je n'ai envie de rien faire ou presque. Je n'ai envie de voir personne. Mon télèphone se met à sonner. Message de M. Je ne réponds pas. Elle m'appelle. Je décroche et regrette instantanément ce fichu télèphone vert. Elle veut me voir et affirme qu'elle a un taaas de trucs à me raconter, sa soirée de la veille et sa partie de baise avec son nouveau mec. Le ton de sa voix enjouée me hurle dans les tympans. J'en ai mal à la tête. Je décline son invitation en prétextant que je suis encore malade et qu'il est préfèrable que je me repose. Elle ne daigne pas me croire et râle au bout du fil. Elle finit par m'assurer qu'un peu d'air frais ne pourrait pas me faire de mal. Je ne me laisse pas faire, lui fait remarquer qu'il est à peine 10h et qu'il fait déjà 40°C. J'en rajoute pour être plus convainquante puis raccroche. Je referme les volets, m'engouffre sous ma couette. Est-ce trop dur à croire que je n'ai pas envie de voir du monde, que je préfère rester seule dans ma douleur pour le moment ? Visiblement. Je me mets assise puis saisis mon paquet de Marlboro Light et fume une cigarette. Je ne vais rien faire aujourd'hui. J'ai uniquement envie de rester là, dans le noir, à écouter nos plus belles chansons d'amour, à fumer clopes sur clopes, à regarder Sex and the City dans mon peignoir en coton.
Les chroniques de Mademoiselle Chloé ♥
#48 - Un fêtard qui tombe amoureux, c'est quelqu'un qui tourne la page.
Mardi 4 août 2009 à 11:02
Il est tôt. Le jour se lève et Paris s'éveille. La nuit fut courte et la matinée qui commence est semblable aux deux précèdentes. Je n'ai envie de rien faire ou presque. Je n'ai envie de voir personne. Mon télèphone se met à sonner. Message de M. Je ne réponds pas. Elle m'appelle. Je décroche et regrette instantanément ce fichu télèphone vert. Elle veut me voir et affirme qu'elle a un taaas de trucs à me raconter, sa soirée de la veille et sa partie de baise avec son nouveau mec. Le ton de sa voix enjouée me hurle dans les tympans. J'en ai mal à la tête. Je décline son invitation en prétextant que je suis encore malade et qu'il est préfèrable que je me repose. Elle ne daigne pas me croire et râle au bout du fil. Elle finit par m'assurer qu'un peu d'air frais ne pourrait pas me faire de mal. Je ne me laisse pas faire, lui fait remarquer qu'il est à peine 10h et qu'il fait déjà 40°C. J'en rajoute pour être plus convainquante puis raccroche. Je referme les volets, m'engouffre sous ma couette. Est-ce trop dur à croire que je n'ai pas envie de voir du monde, que je préfère rester seule dans ma douleur pour le moment ? Visiblement. Je me mets assise puis saisis mon paquet de Marlboro Light et fume une cigarette. Je ne vais rien faire aujourd'hui. J'ai uniquement envie de rester là, dans le noir, à écouter nos plus belles chansons d'amour, à fumer clopes sur clopes, à regarder Sex and the City dans mon peignoir en coton.
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Et ta description est très drôle :)