03.08.09
Le réveil affiche 02:30. Chaque minute qui passe est à la fois une minute qui nous rapproche de nos retrouvailles et une minute de plus loin de toi. Le temps me parait s'écouler au ralenti ces jours-ci. A quoi penses-tu ? Que fais-tu ? Avec qui es-tu ? Je ne trouve plus le sommeil et lorsque j'y parviens mes cauchemars me remémorent ma souffrance. Chaque matin mon lit est un peu plus vide sans ta présence et chaque détail me rappelle ton absence. Tu n'es pas là. J'aimerais sentir tes yeux sur moi, ton souffle sur ma peau, entendre tes mots au creux de mon oreille, mais tu n'es pas là. Mes yeux se noient quelques fois parmi des larmes où les soirs comme celui-là, jouer la comédie de l'indifférence devient trop difficile. Le manque, la perte, ce n'est qu'une fois vécue que leurs significations s'imposent à moi. Je lutte contre mon propre combat sans l'appui qui m'est le plus précieux. Dans mes draps de soie, je suis éprise de craintes, de doutes, d'angoisses dont tu en es la cause. Je te veux près de moi mais une interrogation m'apparaît. Seras-tu là ? Mon amour, seras-tu là ?